Les moteurs

LE RHÔNE 9C (1913) 80 ch

 

Conçu par l'ingénieur Louis VERDET le moteur rotatif 9 C a équipé de très nombreux avions de la Première Guerre Mondiale (Caudron G III, Nieuport 10 et 11, Morane-Saulnier LA, N, P, etc…).

Dans ce type de moteur, le vilebrequin est fixe, le carter et les 9 cylindres constituent la partie rotative fixée à l’hélice. Ce système alliait la légèreté à la fiabilité. L’inconvénient était le couple gyroscopique qui pénalisait la mise en virage à droite. (et les projections d’huile de ricin, lubrifiant dont le moteur faisait grande consommation).

A Nantes, le Spad 34 de Maneyrol était équipé d’un tel moteur, un Hanriot 14 de l’Aéro-Club volait aussi avec un « rototo ». 

Le moteur Le Rhône 9C complet pèse à sec 119 kg. Il consomme 33 litres d’essence et cinq litres d’huile à l’heure. 

Puissance 80 ch à 1200 tours

Collection Daniel Chateau

 

 

CONTINENTAL A65 (1940) 65 ch

 

Le Continental A65 a été développé dans les années 40 à partir du modèle A40 (dont un des cousins, le Zlin Persy est exposé au Grenier).

Il a équipé des dizaines de types d'avions légers dont le Piper J-3 "Cub" et le Jodel D-112.

Il est aussi monté sur deux avions de notre exposition : le Croses LC-6 et le Roger Adam RA-14.

Le A65 est du type 4 cylindres à plat et développe une puissance de 65 ch.

Don de la famille d'Edouard Hubert

 

ZLIN "PERSY II" (1930) 40 ch

 

Le moteur Persy II est la version tchèque construite sous licence du moteur américain Continental A-40. Sa disposition de 4 cylindres à plat devait devenir un standard pour les moteurs d’avions légers.

 L’A-40 a été monté sur le Piper J-2, le Persy a équipé le biplace tchèque Zlin XII.

Le moteur exposé a été monté sur un petit monoplace à aile haute construit à Nantes par M. Kruger. Le Persy remplaçait un moteur AVA 2 temps trop poussif.

Collection Daniel Chateau

 

 

MATHIS G4 (1946)

 

Le constructeur automobile Mathis se tourna vers la construction de moteurs d’aviation vers 1937.

Pour l’aviation de tourisme, Mathis créa une série de moteurs de petite puissance dont le 4 cylindres G4 qui équipa le NC-850 et le Sipa 30

Malgré leur faible encombrement et leur rapport puissance masse très intéressant, les moteurs Mathis ne rencontrèrent jamais le succès escompté et les fabrications furent arrêtées en 1950.

Puissance 76 cv 

4 cylindres à plat

Don de la famille d'Edouard Hubert

 

 

SNECMA RÉGNIER 4LO (1947)

 

Le Régnier 4LO à 4 cylindres en ligne inversé a été homologué en 1947 à 145 ch. Il a notamment équipé les avions Nord 1201/1203 « Norécrin » construits à plusieurs centaines d’exemplaires. En 1951, une version a été portée à 170 ch.

Le moteur présenté de 135 ch était monté sur le René Leduc RL-21. Le constructeur l’avait acheté à l’Aéro-Club de Carpentras.

Après les premiers records de 1960, la SNECMA accepte de remettre gratuitement le moteur à neuf et porte sa puissance à 160 ch.

En 1966, le RL-21 dépassera les 350 km/h.

Prêt de la famille Leduc

 

 

RECTIMO (VW) AR1200 (1967)

 

 Le moteur VW de la célèbre "Coccinelle" a vite été remarqué par les constructeurs amateurs ou industriels. Une fois débarrassé de sa boite de vitesse, il s'adapte remarquablement à l'usage aéronautique, de plus, son prix modique et l'abondance de pièces détachées en faisait un moteur très économique. Ses différentes versions (1100, 1200, 1600, 1800) ont été utilisées sur de nombreux monoplaces ou biplaces.

Le premier Jodel D-9 "Bébé" fut équipé d'un 1100 cm3 récupéré sur un véhicule amphibie de la Wehrmacht !

En plus des adaptations "maison", des industriels (Rectimo, Limbach, AéroVee, JPX, etc…) réalisèrent en série des dérivés plus ou moins directs du moteur de "Coccinelle".

Le Rectimo AR1200 fut notamment utilisé sur le motoplaneur monoplace Fournier RF-3.

Caractéristiques :

4 cylindres, 4 temps

Cylindrée : 1192 cm3

Puissance : 38,5 HP

t/mn maxi : 3600

t/mn croisière : 3200

Collection Daniel Chateau

 

 

JPX 4T60

 

Moteur dérivé (lointain) de celui du combi Volkswagen utilisé sur le biplace école ROBIN ATL (1° vol 17 juin 1983).

Don de M. Jean-Christophe Tarin